Quartier tanneur
Cet après-midi nous retournons à la Medina pour que la Fonsolé termine ses achats. Nous voulions pas repartir sans avoir vu le quartier tanneur. Ceci est chose faite. Wadie nous a emmenés dans un commercen aux allures grandioses : sac, ceintures, pouf, portefeuilles, babouch...et pour terminer cette vue magnifique.
Ici les tanneurs portent les peaux dans ces bassines, certaines contiennent du colorant. C'est un maillon important de la chaîne de production du cuir.
Il va y avoir du boulot !
Après avoir longuement discuté, on décide de s'en prendre maintenant à la cage d'escaliers, afin de lui redonner un aspect neuf car celle-ci est criblée de graffitis. Les garçons prennent les choses en main... Catastrophe ! Ca commence en bataille de peinture, le sol en est couvert et il faudra nettoyer. Ils peignent ensuite dans tous les sens, ce qui fait qu'une fois sec, c'est pire qu'avant !
Les filles, dépitées, décident de prendre à leur tour les choses en main. C'et mieux ! Elles font un première couche, la suite est prévue pour demain.
Tout le monde dehors !
Les nuits de Fès en plein été sont chaudes, vraiment chaudes. La chaleur devient insoutenable à l'intérieur. On suit donc l'exemple de beaucoup de marocains, tous dehors!
La nuit, à tour de rôle, et ce jusqu'à la fin du séjour, les escaliers étaient pleins à craquer. De cette façon, le matin, plus personne ne se plaignait d'avoir le visage tout gonflé. Sauf peut-être ceux qui sont passés entre les mains de petits rigolos....
Il faut savoir que bien vite, une bataille fut lancée. Un premier groupe a lancé l'assaut un soir, en barbouillant le visage de certains au marqueur. Ils ont regretté la nuit suivante....
Au vent des percussions
Merci
Pain Beurre Thé !
Driss, Haliwa et Nabil apprécient autant que nous tous la collation qui nous attend à notre retour.
Cette ballade au grand air nous a tous beaucoup détendu. Elle a permi a beaucoup d'entre nous, français, de réellement voir une autre façon de vivre, un autre confort, et des raisons de vivre différentes de ce que nous pouvons voir chez nous, au quotidien. C'est certainement une des expériences de ce chantier qui nous a le plus apporté.
La source des femmes
La source des hommes
Premier arrêt à la source réservée aux hommes. Ils sont chargés de remplir les réserves de leur famille.
Nous remplissons nos bidons de cinq litres d'eau, heureux de ne pas avoir à attendre une demie heure qu'elle soit "micropurée" (référence aux pastilles que l'on mettait dans l'eau afin d'en éliminer les bactéries. Il faut patienter une demie heure avant de pouvoir la boire ).